29 mai 2008

24 mai 2008

Encore un écomusée?

Le chemin des ostréiculteurs à Fromentine, une balade où au lieu de flâner sans penser à rien, on se pose plein de questions. Que va t'elle devenir cette petite zone ostréicole , elle semble abandonnée, pas un chat , il est vrai que nous sommes samedi et que la pluie n'arrête pas. Tout cela reste d'une grande beauté , c'est un autre monde ici, un monde parallèle.




Tout semble à l'arrêt, posé là depuis longtemps, immobile, peut être bientôt un écomusée.
comme le port de Nantes, et aussi j'en ai peur, le port de Saint Nazaire. il n'y a plus de travail,aux chantiers de l'atlantique encore si vivants il y a peu, le temps semble figé, que se passe t'il donc?.



22 mai 2008

collection particulière



Elisabeth (Lakevio) ces photos sont pour toi. Ce matin j'ai essayé de te répondre encore, mais rien à faire pfffffttt, au moment d'envoyer mon commentaire, il s'est encore volatilisé!l Grrrrr!!!! j'ai trouvé très touchante l'histoire de ton grand-père et de sa collection de rosiers , une centaine dis tu, à qui il donnait les prénoms de ses enfants, petits enfants, parents frères et soeurs, cousins cousines, amis, bref tout les gens qu'il aimait. c'est une belle idée a retenir. Lorsque je fais le tour du jardin au petit matin je passe devant un rosier blanc, les souvenirs se bousculent nostalgiques et joyeux. Le passé est toujours en embuscade tapi dans un coin de notre mémoire, il peut réapparaître au moindre froissement de pas au milieu des herbes hautes, des odeurs subtiles des rosiers et des seringas , des tartines aux fraises des bois écrasées, mélangées au sucre en poudre à l'heure du goûter... mais mais mais ,bien vite le présent nous donne une petite tape sur l'épaule pour nous rapeller que ce passé n'est plus là, que le temps présent est précieux, et que l'emploi du temps de la journée s'annonce bien rempli. à bientôt.

18 mai 2008

le jardin de mon amie J.



Mon amie J. a une très jolie maison typiquement Vendéenne. Au printemps, elle passe ses journées à quatre pattes dans son jardin, a bichonner les rosiers qu'elle collectionne, elle a crée une salle a manger d'été, avec une immense baie vitrée qui donne sur des massifs à l'anglaise. C'est sous une plante géante tout à fait étonnante ( elle m'a promis de m'en donner le nom) ...qu'elle invite ses amis qui ne parlent que de jardins...!


j'attend aussi qu'elle me donne le nom de ses très jolis rosiers ...mais peut être les connaissez vous déja...Chacun repart avec des trésors précieusement enveloppés dans du papier de journal humide et froissé que nous nous empressons de planter dans nos petits coins de verdure préférés.

12 mai 2008

Mission accomplie





Mes petits locataires sont repartis en début d'après midi, vers Paris par un soleil insolent. ils avaient choisi d'arriver jeudi dernier pour passer le pont du 8 Mai, le ciel était gris, plombé. "elle" n'était pas bien du tout, l'air renfrogné, fatiguée parune vie que l'on sentait bousculée, quatre heures sous la pluie et le vent ...elle a à peine dit bonjour puis s'est allongée sur le canapé un oreiller sur le ventre et s'est endormie, le visage pâle et triste..Pendant ce temps son ami remplissait les quelques formalités d'usage. il était calme et doux , ne semblait pas étonné du comportement de son amie, il assurait..." N'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis à l'autre bout de la longère."Puis je me suis retirée en leur souhaitant de passer ces quelques jours le plus agréablement possible. je ne les ai plus revu pendant deux jours, au bout du troisième matin le temps s'est amélioré, il s'est mis a faire très chaud, un vrai temps d'été. Une vastitude sous le ciel bleu ça change tout, on se sent tout de suite différent, plus léger. on enfile vite tee-shit, short, et tongs...on écoute autrement le concert des oiseaux,on essaye de reconnaitre qui est qui, hummm pas facile...ils sont si nombreux à cette saison, on fait le point sur la transparence des feuilles d'iris, la couleur toujours changeante de l'eau, la ligne d'horizon.


Dans leur petit gîte au bord de l'eau, ils sont seuls sur ce bout de presqu'île ombragée, entourés d' iris et autres graminées sauvages. Des canards passent et repassent devant eux, espérant grappiller quelques miettes ." Il" fait cuire le déjeuner comme un Robinson, sur un petit barbecue artisanal qu'il a ramené d'un voyage en Afrique. Loin au bout du jardin, ils peuvent ressentir la présence de la vieille maison aux volets bleus, à peine ouverte à cette période de l'année, juste pour chasser l'humidité de l'hiver .




Les roses anciennes parfumées contre le mur de pierre, les effluves des dernières branches de lilas blanc. un simple bouquet d'oeillets rose posé sur la petite table de bois près de la fenêtre....
Le vent chaud comme une caresse sur les joues va et vient par les portes et les fenêtres grandes ouvertes, cette journée est l'une des plus délicieuses de ce début de saison . Tous les deux dans cet espace, ils ne parlent pas ou si bas que j'oublie leur présence .
Au moment de leur départ, son visage a changé, ses yeux noirs se sont arrondis et son large sourire donnent tout à coup à son visage épanouie comme une lumière nouvelle, une douceur enfouie, elle revit.. lui aussi, ils se sont retrouvés, ressourcés l'un l'autre.
Puis nous nous quittons, ils m' embrassent, me disent merci pour votre accueil, à bientôt. Sur la route du sud, je vois leurs mains s'agiter par la fenêtre de la voiture qui rapetissait peu à peu...

j'aime découvrir le visage des gens qui passent par ici, le jour de leur arrivée et le jour de leur départ, à chaque fois c'est comme un nouveau paysage, une sorte de voyage.
c'est ma récompense quand ils repartent apaisés, je me dis tout bas "Mission accomplie"