24 oct. 2008

Les Pruniers





Peut être n'irais je plus dans cet endroit qui a changé les grandes lignes de ma vie. Trop loin pour moi, trop inconfortable trop froid trop de monde trop tard dans la saison(novembre) et pourtant lieu unique de liberté de penser. Lieu d'échanges avec des gens qui viennent tous pour les mêmes raisons, mieux écouter mieux aimer mieux regarder mieux comprendre pour trouver un sens à leur vie. Beaucoup de soignants, d'instituteurs qui viennent souffler, lâcher prise pendant sept grandes journées de méditation, de réflexion, de partage, de repas végétariens pris dans le silence total. Des petites soeurs comme soeur Emmanuelle il y en a des flopées ici, américaines, allemandes, vietnamiennes, françaises, toutes dévouées corps et âmes aux six cent francophones qui viennent chaque année se ressourcer au village, et puis il y a Thich Nath Hanh, celui qui illumine par sa présence, par ses mots d'Amour, tous ceux qui l'approche. Des week- end de printemps sont aussi organisés. Marcher au milieu des cerisiers en fleurs, ce sont des moments inoubliables qui me rappelle une des phrases que nous chantons tous ensemble quelques jours avant de se dire au revoir.
"Regarde moi comme un cerisier en fleurs
une source d'eau claire,
un chrysanthème dorée...
Je sais qu'entre le 1er et le 7 Novembre, mes pensées seront au milieu d'eux, je pourrai de loin capter leur énergie et les accompagner à chaque moment de ces journées de grâce.

10 oct. 2008

dans les mains de Léa


Elle avait besoin de revenir ici, revoir la maison, tourner dans la salle à manger aux énormes poutres, photographier toutes les si belles photos en noir et blanc toujours accrochées à la même place, rien n'avait changé, à part la couleur des murs, jaune tybétain ,en souvenir de la Pagode du bois de Vincennes, elle se revoyait petite fille près de la cheminée ou elle s'était réchauffée tant et tant d'années, la table où elle aimait se retrouver serrée entre son frère, sa soeur et dix autres petits réfugiésde toute les nationalités. Sur cette table elle y faisait des concours de dessins "je voulais toujours être la meilleure pour gagner des cadeaux tu te souviens?" dit elle en riant. le soir après le dîner il fallait s'y mettre tous pour pousser la lourde table en chêne. et "les boums d'enfer" démarraient, "jusqu'à dix heures piles pas plus tard! "ils avaient promis d'aller se coucher après...La journée d'hier n'a pas suffit pour tout se dire, des tu te rappelles à n'en plus finir....tu te rappelles quand Odile était tombée dans la mare aux grenouilles et qu'elle en était ressortie la tête pleine de lentilles vertes, et Odile au fait, qu'est ce qu'elle devient? est elle toujours à Nantes? il faut absolument qu'on la retrouve, !Diem n'était pas venue seule, il y avait, Léa, sa fille de six ans qui ramassait tout plein de petits escargots suspendus aux feuilles de zinnias, ne perdant pas une miette de notre conversation, son petit de vingt jours dormant comme un petit boudha tranquille lové dans son berceau, et le père qui nous regardait doucement.

Je crois bien que cette histoire ne fait que recommencer, quelle chance, mais il ne faut pas trop rêver...




6 oct. 2008

être de quelque part


Nantes. Mes ancêtres ont vécu par ici, ils vivaient et travaillaient sur ces quais où régnait une activité intense, ils embarquaient vers l'Afrique et L'Asie. Lorsque je passe par là, toutes les cellules de mon corps et de mon esprit se rechargent en énergies positives, je ressens fortement leur présence bienveillante . Heureusement des équipes d' allumés transportés par la force de ces lieux, transforment de fonds en combles cette énorme zone mythique en un gigantesque site culturel.

3 oct. 2008

envies de couleurs chaudes



Mélange de coloquintes aux pommes de l'automne. Centre de table chaleureux, effet garanti !