3 sept. 2014

Les belles rencontres d'Août 2014 . Francoise, Stephan, Vivien et Cosi, leur tendre chienne, leur lien




en " annexe pédagogique" lecture du fiston et en 3 langues s'il vous plaît:
1- "the picture de Dorian Gray" OscarWilde. 2 " Les contes de la bécasse + Miss Harriet" Maupassant. 3 "Au bonheur des dames" Zola . 4 " Breakfeast of Tiffany's " Truman Capote. "Martin Eden" Jack London.
6 " Voyage avec un âne dans les Cévennes" R.L.Stevenson.


Durant de longues après midis dans le jardin de Béatrice, là où le vent fait claquer le linge entrain de sécher au soleil, lu les livres suivants qui maintenant me trottent dans la tête comme autant de canards colverts au fil de l'eau ( depuis l'ouverture tonitruante de la chasse , ici un certain 21 août dans le marais vendéen) et que je vous propose de découvrir:

1- "Nue" - Jean-Philippe Toussaint ( un bijou littéraire, quand le style devient une émotion) .

2- " Avoir un corps"- Brigitte Giraud ( ou comment rester en vie dans ce monde de tous les dangers) .

3- " Les renards pâles"- Yannick Haenel ( peut on encore changer le monde = la révolution  en marche)

4- " L'offrande lyrique" -  Rabîndranâth Tagore ( un poète indien de toute beauté, prix nobel 1913) .

5- " La bâtarde" - Violette Leduc ( préface chaleureuse de son amie Simone de Beauvoir) .

6- " Réparer les vivants "-  Maylis de Kérangal  ( une grande claque, un choc, à lire absolument)

7- " Pour en finir avec Eddy Bellegueule"-  Edouard Louis ( un beau livre d'un beau jeune homme, à propos de la répression de l'homosexualité dans le nord de la France ) .

8- " Pétronille"- de l'inévitable Amélie Nothomb ( aussi léger et excitant qu'une bulle de champagne dont il est d'ailleurs beaucoup question.



Et devant une telle émulation le mari s'y met aussi ( entre deux cuissons de spaghettis aux palourdes péchés la veille au passage du Gois)  avec " les contes" de Pouchkine...

Qui dit mieux? Avis aux amateurs, Bonne lecture !

1 sept. 2014

20 août 2014

Les belles rencontres d'Aout -2O14

 

Alice, Manh et Manon leur Merveille!

19 août 2014

les belles rencontres d'Aout

 Delphine, Grégory, Manon et Tom,
 joyeux et heureux malgré le temps pluvieux!...
(Grégory à mal au dos...il a du faire trop de voiture!)

10 août 2014

AXMA ! C'est ça les souvenirs de vacances avec sa meilleure amie ( et les parents!) on se met du bleu sur les ongles....

... on passe des journées entières avec plein de chatons dans les bras.

 on donne des prénoms abracadabrantesques du genre Dragibus ( celui à la queue courte) le tout petit roux bébé Cabanou ( trouvé dans le petit cabanon sous les arbres) la plus grande rousse Brownies, le grand avec les tâches foncées, Boys le grand gris avec des traces noires ... (prononciation anglaise! Adventure....)
 " Occupez vous bien des chatons on s'y est vraiment beaucoup attachées"

Voilà comment se termine le petit mot d'Ax'  et de sa copine Mar',  deux pré- ados qui nous ont ensoleillé  par leur fraîcheur et leur gentillesse!


C'est l'heure de la sieste pour minette et ses chatons
Cabanou fait de beaux rêves...

31 juil. 2014

marionnath@yahoo.com, c'est nouveau ça vient de sortir ! et c'est BIEN !

 

Nathalie a plusieurs vies. Elle aime sillonner la France en décapotable avec son amoureux, déguster des langoustines avec Claudio qui lui adooore les excellentes huitres du Port du bec en Vendée, fabriquer des marionnettes à doigts pendant des heures et des heures sur la terrasse, alors que Claudio dans la pièce à coté traduit en anglais la conférence qu'il doit bientôt donner au Québec... sur un avion du futur qu'il est entrain de créer ....enfin....c'est ce que j'ai cru comprendre...car les petits apéritifs dînatoires arrosés de bon vin d'Alsace bien frais suivis de spaghettis alle vongole embrument un peu mon esprit.
Elle est enseignante en maternelle, moyenne et grande section à Lausanne .
 





en haut à gauche, le chat botté, à droite, la petite poule rousse,
en bas à gauche, trois petits cochons, à droite, le petit chaperon rouge.
Nathalie accompagne ses marionnettes de petits livres.
 Un joli cadeau à prévoir pour les fêtes de Noël prochain.
contact :  marionnath@yahoo.com
 marionnath.blogspot.ch








28 juil. 2014

Ah le bel été et ses lumières si douces pour le coeur

                  hum!  mais ça c'était hier.....je n'aurai pas besoin d'arroser le jardin aujourd'hui....

13 avr. 2014

Loubès Bernac, Puyguilhem, Soumensac, Sainte Eulalie d'Eymet, Saint Jean de Duras, Meyrac


Château de Théobon  Loubès Bernac
Soumensac


 
Sainte Eulalie d'Eymet



Village des Pruniers Meyrac



 
Sainte Eulalie d'Eymet
Soumensac


 

Village des Prunier Meyrac


Soumensac
Saint Jean de Duras, Château de Malromet, Chambre d'hôtes 05 53 89 02 12  ( Délicieux jardin , excellentes confitures )
Saint Jean de Duras, Château de Malromet, Chambre d'hôtes ( très bon accueil)  05 53 89 02 12

13 févr. 2014

art de rue sur les quais à Nantes



 




23 janv. 2014

La vigueur de la mer

Marcher- Regarder  Marcher- Ecouter  Marcher- Respirer
la vigueur de la mer ...
Bonne année

                                                                                          


27 sept. 2013

La nostalgie heureuse

      




Amélie Nothomb revient sur les traces de son enfance, au Japon. | Yumeto Yamazaki / CINETV

Voilà seize ans qu'elle n'avait pas remis les pieds au Japon. Aussi, lorsqu'une équipe de France 5 lui propose de retourner sur les lieux de son enfance, Amélie Nothomb n'hésite pas une seconde. D'autant moins, comme elle le raconte dans son dernier livre, qu'elle est persuadée que le film ne se fera pas faute d'argent et d'intérêt. Or, il n'en fut rien, puisqu'en mars 2012, la romancière est revenue dans le pays où elle est née en 1967, avec Laureline Amanieux et Luca Chiari, auteurs d'un très beau documentaire diffusé à l'automne dernier dans la défunte collection "Empreintes".

Pour ceux qui ont lu son dernier ouvrage La Nostalgie heureuse (162 p., 16,50 €, Albin Michel, comme tous ses livres), ce documentaire rediffusé opportunément prendra sans aucun doute une saveur particulière. Non seulement parce qu'elle y relate, avec une émotion toute contenue, ses retrouvailles avec son pays natal et les êtres chers qui ont marqué sa jeunesse - tel Rinri, le fiancé de ses 20 ans qui a refusé d'être filmé -, mais aussi certains aspects du tournage, en donnant l'étrange sentiment qu'elle en fut sinon " absente ", tout du moins - en bonne connaisseuse du théâtre Nô - réfugiée derrière un masque pour ne pas laisser percevoir son trouble.
SOUVENIRS HEUREUX OU TRAUMATIQUES
Ces quelques impressions de lecture que l'on pourrait juger dépréciatives ne devraient cependant pas empêcher le lecteur-spectateur de découvrir le portrait émouvant - et plus intimiste que ne le laisse croire la romancière - qui se dessine au fil cette pérégrination sensible.
Des quartiers proprets de Shukugawa à ceux bruyants de Tokyo, en passant par les paysages dévastés de Soma près de Fukushima ou Kobe dans laquelle elle retrouve sa "mère japonaise", émouvante de dignité, se dévoilent les étapes fondatrices d'une vie sauvée par l'écriture. Ainsi de la fillette de Métaphysique des tubes, qui s'ouvrit à la beauté d'un pays et de sa langue, à la jeune employée meurtrie de Stupeur et tremblements qui se projetait en pensée dans le vide de la cité tokyoïte, Amélie Nothomb arpente ses lieux de mémoire. Confrontant ses souvenirs heureux ou traumatiques, comme celui de l'agression sexuelle dont elle fut victime lors d'une baignade au Bangladesh et qui vit naître en elle "l'ennemi intime" avec lequel, depuis lors, elle dialogue de livre en livre, la romancière nous éclaire sur son parcours. Et indissociablement lié à celui-ci, à ce qui fonde son rapport au langage - seul lieu de stabilité pour cette fille de diplomate qui vécut chaque changement comme un cataclysme. Et avec lui, à cette "écriture du corps", comme elle définit son travail de purification. "L'écriture est un moyen de me vider de toute la souillure que je contiens."
Sans doute est-ce là, dans la vérité de l'écriture, qu'Amélie Nothomb avance sans masque.

M Culture, par Christine Rousseau journaliste au Monde.

28 juil. 2013

Madone universelle


1936, au camp de Nipomo, en Californie.

 par Claire Guillot journaliste au M Culture Photo Dorothea Lang.

La Mère migrante, la vraie, n'a jamais correspondu à sa légende, et n'a jamais apprécié d'être réduite à un symbole. Cette femme au visage marqué et au geste inquiet, qui serre contre elle ses trois enfants en haillons, a été photographiée par Dorothea Lange en 1936 au camp de Nipomo, en Californie. Incarnation du dénuement mais aussi du courage, elle a fini par symboliser la Grande Dépression américaine et la résilience d'une nation face à la crise. Roy Stryker, employeur de Dorothea Lange à la Farm and Security Administration (FSA), voyait même en elle une madone universelle : "Elle a toute la souffrance de l'humanité mais sa persévérance aussi. Une retenue et un étrange courage. Vous pouvez voir tout ce que vous voulez en elle. Elle est immortelle."
Dorothea Lange avait été recrutée par la Resettlement Administration, future FSA, pour illustrer l'action du gouvernement en faveur des travailleurs agricoles migrants. Elle a raconté en 1960 avoir pris la photographie un peu par hasard. En mars 1936, en suivant une pancarte, elle tombe sur le camp de travailleurs de Nipomo, en Californie. Plus de 2 500 personnes s'entassent dans des conditions misérables : la récolte de pois a gelé, les privant de travail et de nourriture. "J'ai vu cette mère affamée et désespérée, je me suis approchée, comme aimantée. (...) Je ne lui ai pas demandé son nom ou son histoire. Elle m'a dit son âge, 32 ans. Elle a dit qu'elle se nourrissait de légumes gelés ramassés dans les champs alentour et des oiseaux qu'attrapaient les enfants. Elle venait de vendre les pneus de sa voiture pour acheter de la nourriture. Elle était assise là dans cette tente avec ses enfants blottis contre elle et semblait savoir que mes photos pourraient l'aider, alors elle m'a aidée."
La suite ressemble à un conte de fées : la photographe transmet ses images à Washington, où les autorités font envoyer 10 000 kg de nourriture dans le camp. Lange les publie aussi dans le journal San Francisco News, et la Mère migrante devient célébrissime. Elle prête son visage aux milliers de fermiers blancs du Midwest qui migrent vers l'Ouest, chassés de leurs terres par la crise. Aux yeux des Américains, elle est une héroïne proche de Ma Joad, la Mère Courage des Raisins de la colère (1939), de John Steinbeck.
Son nom n'émergera que quarante ans plus tard. Florence Owens Thompson, elle-même, écrit à un journal local en 1979 pour dire tout le mal qu'elle pense de l'image qui l'a représentée. Elle n'est pas vraiment une migrante, puisqu'elle résidait déjà en Californie quand la Dépression a frappé. Mieux, elle n'est pas une Américaine blanche chassée de sa ferme par la crise, mais une Indienne de la tribu Cherokee, née en 1903 dans une réserve de l'Oklahoma – où sa tribu avait atterri après avoir été dépossédée de ses terres. Alors que la FSA en a fait son héroïne, Florence Owens Thompson s'est toujours méfiée du gouvernement : "Sa plus grande peur, dira plus tard son fils Troy Owens, était que si elle demandait de l'aide, on lui prendrait ses enfants."
Les souvenirs de Dorothea Lange, en plus d'être parcellaires, se révèlent inexacts. Le jour de la photo, Florence Owens n'habite pas dans le camp de Nipomo, elle s'y est juste arrêtée avec sa famille le temps de faire réparer sa voiture – dont elle n'a jamais vendu les pneus. Elle en partira sans profiter de l'argent envoyé par la FSA. Ce qui est vrai, en revanche, c'est que cette mère de sept enfants (elle en aura dix en tout) était pauvre à l'époque, et qu'elle l'est restée : elle a fait tous les métiers pour nourrir sa famille, voyageant au gré des récoltes, ramassant du coton pour un salaire misérable.

En 1979, celle qui vit dans un mobile home se sent trahie par la photographe et exploitée : "Je regrette qu'elle ait pris ma photo. Je ne peux pas en tirer un seul centime. Elle ne m'a jamais demandé mon nom. Elle a dit qu'elle m'enverrait une copie et elle ne l'a jamais fait." On découvre une femme aigrie et pleine d'amertume, bien loin du mythe glorieux.
L'image n'a jamais plu à Florence Owens ni à ses enfants, embarrassés d'être réduits à des victimes. En 2002, le réalisateur Geoffrey Dunne leur donne la parole dans le magazine New Times. Norma Rydlewski, le bébé sur la photo, déclare : "Maman était une femme qui aimait la vie, qui aimait ses enfants. Elle aimait la musique et elle aimait danser. Quand je regarde cette photo, cela m'attriste. Ce n'est pas comme ça que je me souviens d'elle."
C'est seulement à sa mort que la famille se réconcilie avec l'icône. En 1983, leur mère est atteinte d'un cancer, et les enfants, incapables, de payer ses notes d'hôpital font appel au public. L'avalanche de dons et les lettres, souvent envoyés par des gens modestes, les submergent. "Aucun d'entre nous n'avait vraiment compris à quel point la photo de maman avait touché les gens, a déclaré Troy Owens. Je crois qu'on la voyait de notre point de vue : pour maman et nous, la photo avait toujours été une malédiction. Quand toutes ces lettres sont arrivées, je crois qu'elle nous a donné un goût de fierté." Florence Thomson est morte quelques mois plus tard, à l'âge de 80 ans.

12 juil. 2013

Richelieu la belle, photographiée par Jean Louis Laurence

                                             Photos Jean Louis Laurence