29 janv. 2013

La marche de Mina


 L'été d'Ashiya est arrivé comme s'il remontait de la mer. Dès la fin de la saison des pluies, la mer jusqu'alors absorbée par le ciel bas et nuageux retrouva ses fraîches couleurs, tandis que nous pouvions suivre la ligne d'horizon qui se détachait d'un bout à l'autre de notre champ de vision. La lumière et le vent qui descendaient d'abord sur la mer remontaient à flanc de falaises chargés de l'odeur de marée.
Tiens la mer est plus proche qu'hier, se disait-on, et c'était là le signal de l'arrivée de l'été.

Extrait de la marche de Mina de Yoko Ogawa. Roman traduit du Japonais par Rose Marie Makino avec la participation de yukari kometani et yutaka makino 
Le patrimoine actuel des pêcheries de la côte de Jade en Loire atlantique est estimé à près d'une soixantaine de constructions (58 en été 2012). De la plus vaste à la plus modeste, de la plus ancienne, patinée par le vent et la mer à la plus récente attendant les caresses et les coups, elles ont toutes leur caractère propre. La mer, avec ses marées quotidiennes et ses coups de vent, n'est pas tendre avec ces fragiles constructions et quelques minutes suffisent à en faire disparaître, mais d'autres renaissent. Elles sont surveillées attentivement tout au cours de l'année par des acteurs attentifs et prévoyants


4 commentaires:

Mlle Paradis a dit…

et moi aussi, a la recherche de couleurs fraiches.

il s'agit de quoi, ces merveilles? des cabanes de pecheurs ou un projet d'art?

asiemutée a dit…

ah, tu l'as lu. C'est un régal, ce roman de Yoko Ogawa.
et ton illustration aussi, d'ailleurs ...
Bises
Domi

AlexandraToday a dit…

Nous avons fait cette promenade plusieurs fois avec plaisir, comme celui de regarder tes photos fidèles à la lumière particulière...

asiemutée a dit…

Je suis dans Les lectures des otages de Y Ogawa, jadore ...
Bises